Confidenţialitate

La Marseillaise, imnul național al Franței

Scris de către Claude Joseph Rouget de Lisle în aprilie 1792, ‘La Marseillaise’ a devenit imnul Revoluţiei Franceze, 3 ani mai târziu, după ce a fost cântat de către voluntarii din Marseille care intrau în Paris.

Versurile sale patriotice amintesc de invazia Franţei de trupele străine din Austria şi Prusia la acea vreme.

Ziua Franței este sărbătorită, în fiecare an, la data de 14 iulie.  În 1789, la această dată, revoluţionarii ocupau fortăreaţa Bastilia, cel mai detestat simbol al absolutismului monarhic. Deviza manifestanţilor a fost ‘Libertate, egalitate, fraternitate!’.

VERSURI:

Allons enfants de la Patrie

Le jour de gloire est arrivé

Contre nous de la tyrannie

L’étendard sanglant est levé

Entendez vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats

Ils viennent jusque dans vos bras,

Egorger vos fils, vos compagnes

 

Aux armes citoyens! Formez vos bataillons!

Marchons, marchons,

Qu’un sang impur abreuve nos sillons

 

Que veut cette horde d’esclaves

De traîtres, de Rois conjurés?

Pour qui ces ignobles entraves,

Ces fers dès longtemps préparés?

Français! pour nous, ah! quel outrage!

Quels transports il doit exciter!

C’est nous qu’on ose méditer

De rendre à l’antique esclavage!

 

Quoi ! des cohortes étrangères

Feraient la loi dans nos foyers?

Quoi ! ces phalanges mercenaires

Terrasseraient nos fiers guerriers

Grand Dieu ! par des mains enchaînées

Nos fronts sous le joug se ploieraient,

De vils despotes deviendraient

Les maîtres de nos destinées?

 

Tremblez, tyrans ! et vous, perfides,

L’opprobe de tous les partis,

Tremblez ! vos projets parricides

Vont enfin recevoir leur prix

Tout est soldat pour vous combattre,

S’ils tombent, nos jeunes héros,

La terre en produit de nouveaux

Contre vous tous prêts à se battre

 

Français ! en guerriers magnanimes

Portez ou retenez vos coups.

Epargnez ces tristes victimes

A regret s’armant contre nous

Mais le despote sanguinaire,

Mais les complices de Bouillé,

Tous ces tigres qui sans pitié

Déchirent le sein de leur mère

 

Amour sacré de la Patrie

Conduis, soutiens nos bras vengeurs!

Liberté, Liberté chérie!

Combats avec tes défenseurs

Sous nos drapeaux, que la victoire

Accoure à tes mâles accents,

Que tes ennemis expirant

Voient ton triomphe et notre gloire!

 

Nous entrerons dans la carrière,

Quand nos aînés n’y seront plus

Nous y trouverons leur poussière

Et les traces de leurs vertus. {2x}

Bien moins jaloux de leur survivre

Que de partager leur cercueil,

Nous aurons le sublime orgueil

De les venger ou de les suivre !